Noblesse oblige, Chamborant autant
Refrain du chef de corps - 2ème RH - Chamborant
A Dieu mon général
Mise à jour : 08 octobre 2024
L’Amicale des Hussards de Chamborant a la très grande tristesse de vous faire part du décès, survenu le jeudi 3 octobre, du Général Bertrand Rimaud, 66e Mestre de camp de Chamborant Houzards qui fut le premier chef de corps à Sourdun de 1979 à 1980.
Il y reçoit le 1er AMX 10 RC des mains de la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT) en présence de Monsieur Yvon Bourges. Il défilera à bord ce dernier le 14 juillet suivant sur les Champs-Elysées.
Après Sourdun il fut chef de corps du Collège Militaire de Saint-Cyr où il eut comme élèves deux de ses successeurs, les Généraux de Division Renard (79e) et Maury (80e).
Les honneurs du Journal de 13h00
Mise à jour : 14 mai 2024
Le webmaster vous met en ligne une vidéo parue il y a déjà quelque temps où les Chamborant sont à l’honneur, vous pouvez retrouver cette vidéo et ses commentaires sur la page Instagram du Régiment : https://www.instagram.com/p/CuXcbOnI6Or/
Trompettes de père en fils
Mise à jour : 25 janvier 2024
Suite au signalement du Lieutenant-colonel (ER) Martin Claire, notre ancien et toujours fidèle officier-traditions, le Lieutenant-colonel (R – ER) Gérard-Antoine Massoni, fort de ses compétences historiques (doctorat en histoire), a mené une enquete dont l’Amicale vous propose ici de vous présenter l’aboutissement :
[…]
Tu m’avais signalé, il y a déjà 2 ou 3 ans, une miniature d’un cavalier du 2e Hussards – avec une réduction de légion d’honneur.
Après des recherches, aussi longues que complexes, je crois être en mesure de mettre un nom sur ce trompette du 2e Hussards, car il s’agit bien d’un trompette, identifiable aux couleurs inversées de son uniforme.
A partir de cette base, il fallait trouver un hussards-trompette, titulaire de la légion d’honneur et d’après le style du portrait du début de l’Empire.
En épluchant les registres matricules du 2e Hussards, un dossier coche toutes les cases :
- un trompette
- chevelure blond-roux
- yeux gris
- titulaire de la légion d’honneur.
MASSA François Philippe (registre 24 Yc 388, 2e Hussards, 3e volume entre le 1er germinal an XII et le 8 mai 1809, n° 25, p.5) – apparaît parfois sous le nom de Maxa
Né le 31 mars 1778 à Sarreguemines (Moselle),
Fils de Ferdinand et Marguerite Schlegel (Schlögel) née à Neuf-Brisach, baptisé le même jour, parrain François Philippe Schnielle, huissier au bailliage et marraine Elisabeth Danerell, épouse de Jean Drazdiansky, trompette-major au même régiment.
- Taille 175 ; yeux gris ; cheveux et sourcils roux
- Enfant du corps, mis à la solde et trompette le 1er juillet 1787 (9 ans)
- Chevalier de la légion d’honneur le 1er octobre 1807, comme trompette au 2e Hussards – le ruban rouge a visiblement été ajouté
- Maréchal des logis le 1er mai 1813,
- Maréchal des logis-chef le 20 août 1813,
- Sous-lieutenant le 8 janvier 1814.
- Médaille du Lys le 6 juillet 1814
- En non activité (non présent sur le contrôle du 2e Hussards du 21 juillet 1814)
- Retraité comme sous-lieutenant le 1er avril 1822, à Fontenay-le-Comte, puis à Niort.
- Marié le 12 mai 1824 à Fontenay-le-Comte avec Marie Anne Colette Borremans, 5 enfants
- Décédé le 5 février 1841 à Niort (Deux-Sèvres)
Son père Ferdinand Massa, né à Prague en 1755 était entré au Hussards de Chamborant en 1775, où il a été trompette brigadier, puis maître de musique au 2e Hussards jusqu’en juillet 1814 (comme son fils).
Son frère Jean-Baptiste Massa né en 1781, a été lui aussi enfant du corps et trompette au 2e Hussards en 1793, au moins jusqu’en juillet 1814
Son frère François-Ferdinand Massa, né en 1785, a été lui aussi enfant du corps et trompette au 2e Hussards en 1798 et jusqu’en juillet 1814, avant de poursuivre une carrière de musicien-gagiste dans l’infanterie jusqu’en 1835, époque où reçut la légion d’honneur
Son frère Pierre François Massa, né en 1789, a été lui aussi enfant du corps en 1800 au 2e Hussards , avant de partir en retraite en 1813
Son frère Jean Georges Massa, né en 1793, enfant du corps et trompette en 1800, maréchal des logis en février 1813, maréchal-des-logis-chef en juillet 1813, au 2e hussards jusqu’en 1815, puis brigadier de Gendarmerie
Son frère Pierre Alexandre Ferdinand, né en 1796, a été lui aussi enfant du corps (en 1800 à l’âge de 4 ans !) hussard et trompette au 2e Hussards jusqu’en 1815, avant de passer aux Hussards de la Garde Royale
Au total, un père et ses 6 garçons, tous trompettes au 2e Hussards.
Carte d’alimentation d’un Chamborant
Mise à jour : 25 janvier 2024
Le Lieutenant-colonel (R) Massoni nous a envoyé cette trouvaille :
Je viens de trouver un document anecdotique mais qui rappelle que le 2e Hussards a été stationné en Forêt Noire entre octobre 1945 et février 1946, la carte d’alimentation d’un hussard de Chamborant, en date du 15 novembre 1945.
Début octobre 1945, le 2e Régiment de Hussards part pour le pays de Bade avec la 36e DI : il récupère des éléments du 18e régiment de Chasseurs de la 23e D.I qui est dissoute : le 4e escadron du 2e Hussards devint alors l’escadron de tradition du 18e Chasseurs.
En novembre 1945,
- l’état-major, l’escadron hors rang et le 2e escadron sont stationnés à Müllheim,
- le 1er escadron à Sulzburg,
- le 3e escadron à Heitersheim
- le 4e escadron à Staufen im Breisgau
Le 11 novembre, le 2e Hussards, avec les éléments de la 36e DI, défile à Fribourg im Breisgau : le régiment est équipé d’AMD Panhard 178.
Le 31 janvier 1946, la 36e DI est dissoute. Le colonel Séguineau de Préval (1945-1946) est malheureusement chargé à son tour de procéder à la dissolution du 2e Hussards le 20 février 1946 à Müllheim, en Allemagne. Il est rapidement reconstitué à Orléans le 1er avril 1946, au quartier Sonis, remplaçant le 4e Hussards (dissous), en intégrant des éléments du 5e et 9e Chasseurs d’Afrique : il est placé sous les ordres du colonel Salesse-Lavergne (1946-1951).